jeux de rue
Si je fais le tour du monde un jour, ça sera pour dessiner les enfants qui jouent dans la rue.
Popularité des jeux de rue à Barrancabermeja :
n° 1 billes (indétrônable)
n°2 combat de toupies
n°3 corde à sauter
n°4 élastique
n°5 marelle
(je ne compte pas le foot -à une paire de chaussures pour deux enfants- les baignades dans la rivière, le vol de fèves de cacao chez le vieux fou au fusil etc.)
La cité idéale
Edwin
Eaux et lumières
"Eaux et lumières" de Georges Groslier.
Illustrations pour ce superbe journal de bord, écrit au Cambodge en 1929.
éditions La bibliothèque.
Les Editions La Bibliothèque est une maison d’édition qui a été créée en 1992, sur les cendres d’une bibliothèque ancienne démembrée en 1982. Elle est partie aussi d’un culte envers le grand écrivain aveugle, Jorge-Luis Borges dont une des phrases orne chaque ouvrage :
« Me sera-t-il permis de répéter que la bibliothèque de mon père a été le fait capital de ma vie ? La vérité est que je n’en suis jamais sortie. »
Les éditions comptent une cinquantaine d’ouvrages publiés à ce jour sous diverses collections : Les deux principales sont « L’Ecrivain voyageur », « Les Billets de la Bibliothèque ».
La collection « L’Ecrivain voyageur » a pour but de présenter au public, de façon attrayante, des textes de voyageurs allant du XVIe au XXIe siècle. Elle propose non pas des textes actuels sur le passé, mais des textes originaux, journaux ou chroniques qui permettent à la fois de saisir la physionomie d’une époque et, plus important, le regard des contemporains. Elle compte une vingtaine de titres.
Epices et produits coloniaux de l’abbé Raynal, L’Inde au pied nu de Pierre Lartigue, Les île d’Aran, le voyage vers l’Ouest de Bouvier, O’Flaherty, Joyce, Synge...
Coordonnées :
Editions La Bibliothèque
9, rue Docteur-Heulin75017 Paris - FranceTél : +33 (0)1 42 63 47 06 - Fax : +33 (0)1 42 28 85 95Adresse e-mail : jacques.damade@libertysurf.frMapalé
Un temps meilleur, jamais connu.
Dans ce bidonville, le « quartier du sable », nombreux sont ceux qui ont dû, ou doivent reconstruire toute leur vie sur des dettes. Ce sont les « déplacés » de la violence, des familles frappées par un accident, une maladie ou par la malchance.
On y joue à la politique comme on croit en la loterie, on y pleure tout ce qu’on boit et on essaie d’oublier ses sacrifices. On dirait que le vallenato permet de supporter la dramatique réalité. Cette musique tisse les clichés en refrain, grésille partout et propage la philosophie bon marché.
Pour éponger ses dettes, on peut faire soldat, ils sont pas tous pourris après tout...