Mapalé
































Une fois par an les femmes portaient des jupes courtes et se mettaient pieds-nus. Elles portaient des fleurs sur la tête... La rivière montait et les gens s'enivraient.


à cette même époque apparaissait un poisson, il s'appelait le Mapalé.



La bulla, le vacarme...























Si tu te lèves un jour et que tout te semble calme et silencieux : retourne en Colombie.



Un temps meilleur, jamais connu.





































































Je suis restée perplexe par la résignation des plus démunis à surmonter leur quotidien.
Dans ce bidonville, le « quartier du sable », nombreux sont ceux qui ont dû, ou doivent reconstruire toute leur vie sur des dettes. Ce sont les « déplacés » de la violence, des familles frappées par un accident, une maladie ou par la malchance.
On y joue à la politique comme on croit en la loterie, on y pleure tout ce qu’on boit et on essaie d’oublier ses sacrifices. On dirait que le vallenato permet de supporter la dramatique réalité. Cette musique tisse les clichés en refrain, grésille partout et propage la philosophie bon marché.
Pour éponger ses dettes, on peut faire soldat, ils sont pas tous pourris après tout...